Quel film en 3D ?

Les français en auraient donc déjà assez des séances cinéma en 3D ?
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Selon un sondage en ligne mené par Le Film Français, Allô Ciné et UP3D, la 3D ne séduirait plus autant les foules. N’en déplaise aux producteurs et autres pourvoyeurs de films en relief, l’attrait des débuts du cinéma en 3D semble s’essouffler.

80 % des personnes ayant vu un film en 3D (film non disponible 2D) avouent qu’ils auraient préféré la 2D à la 3D. Ils sont 73 % à déplorer de n’avoir pu choisir de voir leur film en 2D, celui-ci étant uniquement proposé en 3D. Le prix majoré, cité par 35 % des votants, est le premier reproche fait à l’encontre du cinéma en trois dimensions.

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Au banc des critiques, il y a le manque de confort (25 %) engendré par le port de lunettes. 60 % des porteurs de lunettes (40 % des personnes interrogées disent porter des lunettes) déclarent en effet être gênés par le fait de devoir superposer les lunettes 3D. Un sentiment partagé (55%) par ceux qui n’en portent pas.
Le rendu trop sombre des images (15 %) et la migraine (15 %) sont également cités. Enfin, les 10 % restants rejettent purement et simplement cette nouvelle techno !
Les films en 3D ont également été mis à l’index pour leur manque de qualité, cité par 57 % des interrogés. Seuls 20 % se sont dit satisfaits. Autre reproche à l’encontre des films en 3D ? Le manque de qualité des effets 3D. Ainsi, ils ont été 40 % à dénigrer les films 2D convertis à la volée en 3D.

L’effet Avatar semble s’être vite essoufflé. Les écrans de cinéma traditionnels ont encore de beaux jours devant eux. Une mauvaise nouvelle pour les fabricants de télé qui continuent à voir dans la 3D un bon relai de croissance.

Source : Les numériques

Auteur : marcriobe

Acteur pendant 15 ans du monde de l’industrie, il a mis en place et optimisé de nombreuses activités de par le monde. Passionné de technologies, il a fondé et dirigé pendant 5 ans une startup innovante labellisée par Microsoft (BizSpark), levé 750K€ et déposé 2 brevets. Aujourd’hui Responsable du module Gestion de l’Innovation en Master 2 (FSEG) et Directeur de projets et de l’Offre Sécurisation de l’Innovation, Marc RIOBE intervient auprès des Grands Comptes de la métropole lilloise.

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