Facebook n’a pas été détruit : le groupe de pirates Anonymous ne s’en est pas pris au réseau social (voir notre article).
La vidéo publiée au mois d’août, et dont nous nous faisions le relais, annonçait que le groupe allait détruire purement et simplement le réseau social. L’information a cependant rapidement été démentie par Anonymous qui a accusé des individus d’utiliser son nom.
Comme vous avez pu le constater ce week-end, ce fut le calme plat du côté de Facebook ; aucune attaque informatique n’a eu lieu. Le groupe de pirates a même publié un communiqué pour clarifier la situation: «Anonymous est un mouvement qui repose sur la communication (notamment via Facebook) avec les gens autour du monde afin que nous puissions aider les uns et les autres. Un drôle de gars nommé Anthony Guerra dans l’Ohio a décidé de prendre sur lui et de créer une Opération Facebook imaginaire. Mais cette opération est bidon», explique le communiqué.
En revanche, Anonymous a réussi un autre pari : celui de faire reculer un cartel de la drogue mexicain : Los Zetas. Récemment, le cartel a kidnappé un membre d’Anonymous dans la ville de Veracruz au sud-est du Mexique. Apparemment, énervé par cet enlèvement, Anonymous a répliqué rapidement en annonçant avoir à sa disposition 25 000 courriels piratés contenant les noms de complices des Zetas. Des policiers, des journalistes et des chauffeurs de taxi seraient ainsi liés au cartel.
Jeudi dernier, Anonymous a annoncé renoncer à diffuser les informations après avoir eu la confirmation de la libération de l’otage.
Egalement en fin de semaine dernière, Anonymous a déclaré la guerre à Israël. Dans une vidéo publiée sur YouTube, le groupe menace Israël d’attaques massives et répétées des systèmes informatiques, si le blocage de Gaza est maintenu ou si d’autres interceptions de navires sont tentées. Plusieurs sites officiels sont tombés dimanche. On compte ceux du Mossad, de l’armée, du Shin Bet, ainsi que ceux de plusieurs services ministériels.
Sources: CNet, PC Magazine, Washington Post, msnbc.com et Ha’aretz