La carte bancaire sans contact est disponible pour tous depuis le mois de mars de cette année. A nous les paiements aussi simples que de prendre le métro avec le pass !
Simple, mais pas du tout sécurisé
Pirater une carte ne prend qu’un quart de seconde et cette opération est à la portée de tous.
L’opération est possible en se tenant à 5 centimètres maximum de la carte, qu’elle soit active ou non, à partir d’une clef USB NFC connectée à un ordinateur ou bien d’un téléphone portable. Le logiciel est téléchargeable gratuitement sur internet. Mais avec du matériel plus sophistiqué comme des amplificateurs et des antennes, les données peuvent être interceptées jusqu’à 15 mètres de distance.
Aucun chiffrement ni authentification dans ces cartes
Des paiements frauduleux peuvent donc être effectués sur Internet en récupérant le numéro et de la date d’expiration. La Cnil a ouvert une enquête et réalise actuellement des tests sur ces cartes pour vérifier si leur niveau de sécurité est suffisant. Du côté de chez Visa, on relativise le problème. Pour la société, les données qui peuvent être récupérées sont de toutes façons visibles à l’œil nu et n’ont pas besoin d’être cryptées.
Visa concède toutefois que d’ici un ou deux ans, une nouvelle génération de cartes sera équipée d’un pare-feu pour que les données ne soient pas accessibles via un outil sans contact et recommandent dès maintenant aux banques de supprimer le nom des titulaires dans les cartes. En attendant cette nouvelle génération, la seule solution pour sécuriser sa carte de paiement est de la conserver dans un étui en aluminium. Un peu paradoxal pour une technologie sans contact.
Source : 01net