OpinionWay a mené pour La Poste une étude auprès d’un millier de Français représentatifs de la population et relève leurs attentes en matière d’objets connectés.
Contexte
L’adoption d’une technologie par le grand public repose sur un pilier principal : la réponse à un besoin. Or l’internet des objets peine à convaincre. Mal défini et applicable à de multiples domaines, il reste complexe à appréhender.
A titre d’exemple, la montre connectée, son premier avatar, avec ses multiples capteurs destinés au comptage (pas, km, activité, calories, etc.), n’a pas convaincu.
Reconnecter les personnes isolées
L’étude montre que les principales attentes vont vers les services de proximité, l’habitat et la santé. Pour 88% des personnes interrogées, les objets connectés peuvent apporter un bénéfice dans l’intervention rapide de personnes de confiance auprès de personnes isolées et âgées.
Pour 81% des personnes, la sécurité des enfants, que ce soit à la maison ou en ville, est également un enjeu sur lequel les objets connectés peuvent avoir un intérêt. Avec une puce GPS et GSM, il devient possible de connecter les enfants aux parents en suivant par exemple les trajets sur une carte pour les contacter en cas de besoin.
Améliorer la sécurité de son habitat
74% des personnes interrogées estiment que les objets connectés peuvent aider à prévenir les risques d’incendie.
La même proportion des sondés estiment que les objets connectés permettront de réaliser des économies d’énergie ou de protéger leur domicile contre les intrusions.
Protéger les données personnelles
75% des personnes interrogées estiment que la sécurité des données personnelles est le frein principal à l’usage des objets connectés.
Fin 2014, le G29, regroupant l’ensemble de commissions Informatique et Liberté en Europe, a invité les fabricants d’appareils, développeurs d’applications et autres acteurs de l’Internet des objets à se conformer au droit européen lors de la collecte de données personnelles.