Google Books a été lancé en 2004 et compte plus de quinze millions de livres numérisés. Sauf que nous contribuons tous à remplir la plus grande bibliothèque numérique du monde.
L’histoire
Tout commence en 2009 lorsque Google rachete reCaptcha, une start-up spécialisée dans les captchas, ces petites images à déchiffrer pour confirmer une identification.
La réalité
Un captcha est composé de deux mots.
Le premier est un mot « test » utilisé pour vérifier si vous êtes un humain ou une machine.
Le second est en réalité un mot contenu dans un livre numérisé que Google n’est pas parvenu à déchiffrer. Soumis à de nombreux utilisateurs, ce mot est enregistré par l’algorithme Google au bout de plusieurs réponses identiques de façon à ce que, par la suite, le système puisse plus facilement le reconnaître.
C’est ainsi que nous, petits internautes, nous contribuons involontairement à parfaire la numérisation des livres de Google Books. Et selon le magazine américain Science, si tous les captchas utilisées sur la toile étaient mis à profit, nous pourrions retranscrire environ 160 livres par jour.