Les réseaux informatiques américains classés comme essentiels pour la sécurité du pays sont si vulnérables aux attaques que cela pourrait empêcher le pays de déclarer la guerre aux autres nations.
Ce constat a été fait lundi par Richard Clark, un ex-haut responsable de la sécurité informatique du pays qui a été conseiller auprès de trois présidents américains.
C’est lors d’une conférence qu’il a joint sa voix à des experts militaires et civils dans le domaine, qui ont tous le même message: les États-Unis ne peuvent tout simplement pas protéger leurs réseaux jugés cruciaux.
S’il fallait attaquer un autre pays – comme par exemple la Chine, la Corée du Nord, l’Iran ou la Russie – ceux-ci seraient en mesure de lancer des attaques informatiques dévastatrices qui pourraient occasionner des coupures de courant et anéantir les réseaux bancaires ou de transport.
Selon lui, l’armée américaine est complètement dépendante de systèmes informatiques et pourrait se retrouver au beau milieu d’un conflit avec des troupes sur le terrain et… «rien qui ne fonctionne». Ce grand problème de vulnérabilité ne pourra être réglé tant que le gouvernement ne s’impliquera pas davantage, ajoute-t-il.
Source: Associated Press